Pogo sticking
Le pogo sticking est un comportement de navigation révélateur d’un manque de pertinence ou de qualité perçue par les utilisateurs. Il peut avoir des effets indirects sur le référencement naturel. Comprendre ce phénomène permet d’optimiser le contenu et l’expérience utilisateur d’un site web.
Qu’est-ce que le pogo sticking ?
Le pogo sticking se produit lorsqu’un internaute clique sur un résultat dans la page de recherche, visite la page brièvement, puis revient rapidement à la SERP pour cliquer sur un autre lien. Ce va-et-vient rapide reflète une insatisfaction de l’utilisateur.
Ce comportement suggère que la page visitée ne répondait pas à l’intention de recherche ou que l’expérience utilisateur n’était pas satisfaisante. Contrairement au simple taux de rebond, le pogo sticking implique une action immédiate de retour vers les résultats de recherche.
Pourquoi est-ce problématique en SEO ?
Même si le pogo sticking n’est pas un critère de classement officiel, il peut être perçu comme un signal d’insatisfaction. Si un nombre important d’utilisateurs revient sur la SERP pour consulter une autre page, cela peut indiquer aux moteurs que le contenu est peu pertinent.
Ce comportement peut ainsi indirectement influencer le positionnement d’un site. Plus une page provoque de pogo sticking, plus elle risque d’être reléguée à des positions inférieures dans les résultats de recherche.
Pogo sticking vs taux de rebond
Le taux de rebond mesure les visites d’une seule page sans interaction supplémentaire. En revanche, le pogo sticking implique un retour actif sur Google pour consulter un autre résultat.
Autrement dit, toutes les situations de pogo sticking génèrent un rebond, mais tous les rebonds ne sont pas des pogo sticking. C’est cette nuance comportementale qui en fait un indicateur plus significatif.
Causes fréquentes du pogo sticking
Plusieurs éléments peuvent déclencher un pogo sticking :
- Un contenu qui ne répond pas à l’intention de recherche.
- Une promesse trompeuse dans le titre ou la description.
- Un texte trop court, mal structuré ou peu informatif.
- Un design peu engageant ou une mauvaise lisibilité.
- Un temps de chargement trop long ou des publicités intrusives.
Comment identifier le pogo sticking ?
Il n’existe pas de métrique directe mesurant le pogo sticking, mais certains signaux permettent de le soupçonner :
- Taux de rebond élevé accompagné d’un faible temps moyen sur la page.
- Forte chute de position après un pic de trafic.
- Pages ayant un bon taux de clic, mais peu de conversions ou d’engagement.
Une analyse croisée via un outil d’analyse de comportement utilisateur peut compléter cette observation.
Comment corriger le pogo sticking ?
Voici quelques actions à mettre en place :
- Adapter le contenu à l’intention de recherche réelle des utilisateurs.
- Améliorer la qualité rédactionnelle, la clarté et la profondeur du contenu.
- Soigner la mise en forme avec des titres, listes, images ou exemples.
- Optimiser le temps de chargement et la navigation mobile.
- Éviter les titres ou descriptions trop sensationnalistes qui déçoivent.
Ajoutez des liens internes pertinents dès le début de la page pour proposer d’autres contenus utiles et réduire la tentation de quitter le site.
Prévenir le pogo sticking
La prévention passe par une approche centrée sur l’utilisateur :
- Analyser les intentions de recherche avant de rédiger.
- Valider l’adéquation entre promesse et contenu réel.
- Réaliser régulièrement des audits SEO et UX.
- Tester différents formats pour voir ce qui retient le plus l’attention.
Un site qui satisfait rapidement les attentes de ses visiteurs minimise naturellement les risques de pogo sticking.