Cocon sémantique et Référencement naturel

Le cocon sémantique est une expression créée par Laurent Bourrelly, consultant SEO. Selon lui : « il s’agit de l’optimisation du maillage interne avec un contenu rédactionnel qualitatif, mais sans prendre en compte la popularité basée sur les backlinks ». En d’autres termes, un groupe de pages partant du cas général pour aller au fur et à mesure au particulier grâce au maillage interne. Ce dernier fait progresser l’internaute vers une page qui sera en quelque sorte la conclusion du groupe de pages. Le cocon sémantique est donc constitué d’une page au sommet d’une pyramide, puis de pages sous-jacentes et enfin, de pages finales.

L’internaute au centre de la stratégie de référencement

Le cocon sémantique s’utilise dans le cadre d’une stratégie de création de site web. Optimiser l’arborescence permet d’augmenter sa visibilité sur internet. Cette approche place l’internaute au centre de la stratégie de référencement. En effet, le cocon sémantique est une technique de « siloing » (création de liens entre des pages d’une même thématique). Ainsi, le contenu sémantique gagne en influence et en confiance du point de vue de Google.

Tandis que les robots d’indexation des moteurs de recherche crawlent l’ensemble du site, la thématique est rapidement analysée. Les automates constatent si oui ou non le traitement du thème principal est de bonne qualité. Ici, les requêtes créent l’architecture. Les silos des sites web sont le plus souvent basés sur l’offre proposée. Ainsi, l’architecture d’un site web désigne le maillage interne et l’agencement des contenus dans une optique d’optimisation du cocon sémantique. L’objectif étant d’optimiser le référencement de votre site internet.

Le choix des mots clés

A travers des sites internet comme Google Keyword Planner, Semrush, Ubbersuggest ou Yooda insight, il est facile de choisir un mot clé en fonction d’une thématique spécifique, tout en répondant aux besoins des internautes. En effet, cette étape importante place le travail de recherche sur les besoins de la population. Le contenu du site doit répondre aux attentes des internautes, sinon ils iront rapidement sur un autre site.

Les requêtes potentielles doivent être classées par familles de mots, par univers de mots, et enfin en fonction des besoins de l’internaute via un personna en marketing. Un personna est une représentation fictive d’un client type avec ses informations personnelles, ses motivations, ses comportements et ses priorités. Une fois cette liste établie, un certain profil de visiteur se dessine.

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La création de la Mind Map (carte visuelle) première étape du cocon sémantique

Le mindmapping va permettre de visualiser des informations, et plus précisément ici, la création de l’arborescence du site à travers les requêtes identifiées. Cette phase a lieu à partir de regroupement des données des moteurs de recherche. Un outil simple d’utilisation qui permet de créer et de visualiser par un schéma les pages finales, intermédiaires et cibles. Nous recommandons, à ce titre, le logiciel minmeister.com. Il est gratuit et en français.

Permettant de créer l’arborescence d‘un site, les mind maps vont être importants dans l’élaboration du cocon sémantique. Ainsi, le créateur du site aura une vision plus détaillée de l’architecture des pages et de comment ces dernières interagissent entre elles.

Une fois le plan crée, l’arborescence doit comporter une page cible, des pages finales ou complémentaires. Entre les deux, il y a les pages intermédiaires (ou mixtes).

Une page cible se désigne comme une page maîtresse, sur laquelle le créateur du site va opérer une optimisation SEO. Ensuite, les pages intermédiaires ou mixtes disposent d’un lien vers la page ciblée. Ainsi, chaque titre H2 mène vers une page mixte. De plus, chaque bas de page contient des liens vers d’autres pages mixtes. Enfin, les pages complémentaires ou finales contiennent, elles, des liens vers la page cible.

Au final, le mindmap permet une synthèse du maillage du cocon sémantique. Ce maillage réside à l’intérieur même du silo qui découle de toutes les recherches connexes de la thématique principale.

La mise en place des silos

L’objectif est de créer des silos sur la base du mindmap. Au début, il faut commencer par la page cible, puis se positionner sur les requêtes des moteurs de recherche. Le but est de ranker sur la requête.

Ensuite, il faut positionner plusieurs pages aux différents niveaux, ce sont les pages intermédiaires. Elles ont pour but de favoriser le placement de la page cible ou des pages intermédiaires supérieures dans la mise en place du cocon sémantique.

Enfin, les pages finales, qui ont pour objectif d’épauler les pages intermédiaires, se positionnent juste au-dessus d’elles. Une fois la création de ce silo réalisée, il faut procéder à la mise en place des liens à l’intérieur de ce dernier.

Il existe trois catégories de liens :

• Descendants ou liens « mère-fille » : la page cible qui aspire les pages intermédiaires qui elles-mêmes soutiennent les pages finales.
• Ascendants ou liens « fille-mère » : les pages finales priorisent les pages intermédiaires qui privilégient en plus la page cible.
• Transversaux ou liens « sœur-sœur » : les pages intermédiaires (plus les pages finales) qui sont liées entre elles.

Stratégie de liens pour le cocon sémantique

Les liens ne vont pas être les mêmes en fonction de la page sur laquelle ils se situent. En effet, au sein de la page cible, les liens doivent être dirigés vers des pages intermédiaires. Chaque lien doit se trouver dans un paragraphe distinct. Par conséquent, ce sont des liens descendants.

Dans la page intermédiaire, il s’agit de placer des liens descendants sémantisés vers les pages intermédiaires + un lien vers la page finale. Ensuite, à la fin de l’article, nous plaçons des liens transversaux entre les différentes pages du cocon sémantique.

La page finale, elle, n’a que des liens vers la page intermédiaire, en début de page. Ce sont des liens « mère-fille ». En bas de page résident des liens transversaux « sœur-sœur ».

Il ne faut surtout pas oublier les liens « fille-mère » qui partent vers le haut des pages. Tout comme, les liens « sœur-sœur » qui sont à mettre en évidence sur l’ensemble des pages.

Pour résumer cette dernière partie, la page cible pose des liens en direction des pages intermédiaires. Ces dernières instaurent des liens vers d’autres pages intermédiaires de seconde catégorie. Finalement, elles placent des liens vers les pages finales, donc des liens « mère-fille ». C’est à dire des liens descendants.

Le cocon sémantique à travers la représentation des liens au sein des pages

Vous n’avez toujours pas mal à la tête ? Si vous avez des questions au sujet du cocon sémantique, contactez notre Agence Digitale à Reims ou Paris. Nous serons ravis de vous apporter conseil et accompagnement. @très vite.